Cancer de la vessie

Un cancer de vessie apparaît après 60 ans dans la majorité des cas. En France, avec environ 13 000 nouveaux cas estimés et plus de 5 000 décès par an dont 80 % chez l’homme, occupe la 4e place en incidence de tous cancers confondus et constitue le second cancer urologique après celui de la prostate.

Facteurs de risque

La prévention du cancer de vessie repose sur la lutte active contre son principal facteur de risque, l’intoxication tabagique. La sédentarité, l’exposition professionnelle à certains cancérogènes vésicaux et le syndrome métabolique (surpoids/obésité, HTA, diabète type 2 ou dyslipidémie) ont également été corrélés à une augmentation du risque de cancer de vessie.

Symptômes

Les symptômes fréquents de découverte d’un polype vésical sont l’hématurie (sang dans les urines), la pollakiurie (mictions fréquentes) et les urgenturies (imperiosités).

Examens complémentaires

Les examens nécessaires sont l’échographie, le scanner injecté avec un temps tardif, l’examen cyto-bacteriologique des urines (ECBU) et les cytologies urinaires.

En fonction des résultats, il faut réaliser une cystoscopie sous anesthésie locale pour avoir une confirmation endoscopique de la présence d’un polype suspect dans la vessie réalisée par votre urologue.

Traitement

Une intervention chirurgicale par résection trans-urétrale de vessie (RTUV) sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie permet le traitement et diagnostic de cancer de vessie en fonction du résultat histologique des lésions vésicales réséquées.

Le pronostic du cancer de vessie dépend du grade et de la profondeur de progression du polype vésical, il sera classé en polype superficiel ou profond en fonction de l’absence ou la présence d’un envahissement du muscle vésical.

En fonction de la profondeur du cancer, le traitement peut aller d’une surveillance régulière par cystoscopie à une cystectomie totale (ablation de la vessie) pour les cancers de vessie les plus agressifs.